Le calendrier
électoral du 1er semestre 2012, a animé le débat politique national
avec certainement des enjeux nationaux qui, à n’en pas douter, auront, des
incidences majeures sur le fonctionnement des collectivités territoriales.
Au-delà des joutes et débats surmédiatisés auxquels se sont livrés les
candidats de tout bord, la vie de notre Communauté d’Agglomération Caen la Mer
n’est pas un long fleuve tranquille avec des satisfactions mais également des
interrogations qu’il n’est pas inutile de partager.
Apres la
création de cet impôt par la majorité actuelle en 2009, le conseil
communautaire a décidé d’augmenter la part de la fiscalité des ménages qui, dès
2013, se concrétisera par une augmentation moyenne de 41 € par foyer fiscal. En cette
période de restrictions budgétaires, il est navrant de constater que son
président et sa majorité PS-PC, en imposant « l’hôtel de
l’agglomération » (31 M€) n’ont pas respecté le projet initial voté en 2008. Ce
choix de nouveaux locaux de Caen la Mer a pour objectif d’améliorer la synergie
des équipes mais surtout d’occuper le complexe des Rives de l’Orne et résoudre
la surcapacité en immobilier de bureau de Caen, accentué par ce projet. Afin de
financer également des projets pharaoniques relativement éloignés du quotidien
de la majorité des Colombellois, comme le nouveau stade nautique de Caen (27 M€) et la
Bibliothèque BMVR (62 M€) de Caen, la pression fiscale sera à nouveau portée sur
les ménages. De plus, nous constatons les augmentations de poste
« luxueux » et probablement excessifs comme les réceptions (454 800 €), publications
(433 000 €) et les voyages (161 200 €). Nous regrettons
donc de constater les mêmes envolées budgétaires au sein de Caen la Mer qu’au
Conseil Régional.
Le rejet par
le préfet du projet de plateforme conteneurs au quai de Calix, que la municipalité
a soutenu et que notre groupe a combattu, a eu le mérite de débloquer le
serpent de mer que constitue le tracé de la Liaison Inter Quartier Nord (LIQN).
La réalisation prévue dans les 5 années à venir relance, à n’en pas douter, le
projet initial.
Autre motif
d’inquiétude pour Colombelles, le Plan de Prévention des Risques Technologiques,
en cours d’élaboration autour des dépôts pétroliers de Calix. Le périmètre
d’étude se limite pour le secteur Ouest, exclusivement sur le territoire de la
commune d’Hérouville Saint-Clair, jusqu’à la rive gauche de l’Orne. Qu’en
pensent les riverains de la rue l’Orne et du clos Saint-Serge, dans le cadre
d’un accident de type « Sévéso » ? La question reste posée et
mérite d’être prise en considération.