Ce conseil municipal n'a pas montré d'importantes divergences entre le Groupe Colombelles Energie Nouvelle et la majorité municipale.
Nous avons formulé une alerte sur la présentation du Cabinet SOETE qui sera en charge de définir la politique sportive municipale en se basant sur les besoins des différentes sections sportives de Colombelles (CLC et Léo Lagrange). La présentation effectuée par le cabinet n'était pas très convaincante, le processus est très simple et a été présenté de manière très complexe (coût 17 500 €). En plus, le processus n'est pas très bon : il fera beaucoup de mécontents car tous les désirs exprimés par les sections sportives ne seront probablement pas pris en compte dans la politique sportive, ce qui va créer à nouveau des insatisfactions. De plus, le maire nous a signalé dans une réunion de la commission que l'acpect moyen serait en dehors du périmètre de l'édute. Il nous parait très difficile de dissocier l'aspect moyen de l'aspect projet de chaque section. L'idéal aurait été que le bureau municipal définisse la politique sportive et que le cabinet fédère, déploie et adapte cette politique au sein des sections sportives. Cette politique doit être appropriée. La qualité de suivi du comité de pilotage mis en place (majorité municipale) sera critique. Malgré ces doutes, nous souhaitons la réussite de cette étude.
En fin de conseil, Vincent Civita a lu la réponse ci-dessous à une lettre ouverte du maire s'exprimant au nom de la Ville de Colombelles (papier à entête):
- voir la lettre ouverte du maire du 15 octobre 2008
Cette réponse est un peu vive mais la lettre du maire était aussi calomnieuse que ridicule. De plus, elle montre un fort mécontentement malheureusement basé sur une regrettable mauvaise interprétation (voir lettre du groupe Colombelles Energie Nouvelle du 23 septembre 2008). Pourquoi de telles interprétations polémiques (ce n'est pas la première fois) ? Malgré des qualités reconnues, notre maire est bien trop passionnel !
Certains membres ne souhaitaient pas la publication de cette déclaration dans le compte-rendu du conseil municipal car le texte n'avait pas été donné par avance, alors qu'eux-mêmes présentent des motions présentées au vote, sans donner le texte par avance (motions sur le Livret A, sur la privatisation de la poste, la politique du logement social). Etonnant ! A t'on un conseil à 2 vitesses ?
"Monsieur Sueur,
Nous avons lu avec intérêt la lettre ouverte rédigée au nom de la commune de Colombelles par monsieur SUEUR. Cette communication est très étonnante; nous l’attribuons plutôt à la personnalité de monsieur Sueur qu’à l’ensemble de l’établissement communal. En effet, le dossier de la cession au Foyer Normand du patrimoine communal de la rue Pasteur prend une acuité particulière avec l'échange de lettres ouvertes dont la dernière que vous avez adressée aux élus du Groupe "Colombelles Energie Nouvelle" et aux locataires de la Rue Pasteur, est loin d’être celle attendue de la part d’un maire d’une commune d’environ 6 000 habitants. Au delà de l'exercice de style, nous la considérons comme une de vos réponses, bien que très maladroite et en partie inappropriée, au débat que nous avons demandé avec les locataires des logements de la rue Pasteur. Nous nous n’en offusquons pas pour autant, comme cela semble avoir été le cas pour ceux qui ont fait une interprétation exhaustive de celle que nous avons adressée aux locataires concernés.
Nous ne comprenons pas très bien l'origine de votre comportement et de votre courroux. En effet, nous citons un fait : l'achat des dits appartements peut effectivement constituer "une bonne opportunité commerciale" pour les acquéreurs potentiels, et de citer, une cession effectuée à un des élus de l'actuelle majorité, sans le nommer et sans polémiquer. Nous nous voulons factuels, sans aucun esprit polémique et en aucun cas nous ne tenions à mettre en cause la probité de qui que se soit. Personne ne peut contester que cette cession ait eu lieu, et que l’acquéreur est membre de votre groupe politique au sein du conseil municipal. Evidemment, vous pouvez trouver beaucoup d’excuses et d’explications, mais arrêtons nous aux faits et uniquement aux faits. Comment pouvez-vous clamer que citer ce fait, est tenir « des propos qui sont intolérables car ils mettent en cause la probité de ceux qu’ils désignent. Des propos qui sont inqualifiables (sauf sur le plan pénal) et qui relèvent de la dénonciation calomnieuse ou de la diffamation ». Votre analyse est très étrange.
Dans votre réponse, monsieur le maire vous vilipendez les élus du groupe en les citant nommément ce qui manque manifestement de courtoisie sinon de sang froid, gardez vous de tout débordement épistolaire. Sachez que si la procédure d'un dialogue compétitif entre les différents bailleurs avait été retenue ou qu’une étude de différents scenarii avait été publiée, il n'y aurait eu aucun déçu et le bon sens l'aurait emporté : le meilleur choix aurait été démontré et serait incontestable. Pour reprendre des propos tenus dans un autre projet de l'agglomération, sachez Monsieur le Maire que le Groupe Colombelles Energie Nouvelle "n'est pas contre le principe envisagé, mais n'accepte pas les méthodes où l'on bafoue le droit". Nous avons une démarche constructive et nous n’allons surtout pas rentrer dans votre jeu malsain. Nous vous laissons seul avec vos tentatives de traitement de nos différents points de vue par une gestion du type « cour d’école ». Nous ne rentrerons surtout pas dans votre monologue basé sur l’infamie ou le procès d’intention. Que voulez faire croire ? Vous citez un de nos engagements électoraux, nous vous en rappelons que nous en avions un autre, « notre éthique, notre honnêteté et notre exemplarité », et nous vous rappelons que vous n’avez jamais fait les mêmes engagements.
Vous avez envoyé une lettre aux locataires de la rue Pasteur pour leur annoncer le déclenchement du processus de vente des logements suite à la décision du Conseil Municipal. Nous avons voté contre, plus particulièrement contre la méthode et le manque d’ouverture, il nous fallait expliquer notre démarche et nos différences. Impliquez donc les locataires dans la construction des projets et non pas uniquement les consulter pour leur présenter les résultats de vos décisions, en essayant de les persuader que c’était le bon choix. Ne sous-estimez pas les capacités de réflexion des Colombellois, vous n’avez pas le monopole de la Vérité et de la Connaissance. Néanmoins, nous vous félicitons d’avoir retenu certains de nos points que vous avez évoqués lors de la réunion du 1er octobre avec les locataires de la rue Pasteur. Malheureusement, vous avez pris soin de ne pas nous inviter, nous les élus de l’opposition, et Mme Le Bacq étaient en déplacement.
Concernant, le membre de la majorité qui a eu le droit à l’achat de son logement, étant donné que vous voulez épiloguer sur ce sujet, ce que nous ne souhaitions pas, nous allons vous donner plus d’explications et éviter vos mauvaises interprétations. Ce logement a été vendu 155 000 € en 2006. Ce logement peut être estimé aujourd’hui à une valeur d’environ 250 000 € sur le marché immobilier. Donc, en seulement 2 ans, cela représente une plus-value patrimoniale de 100 000 € pour son propriétaire. Cette somme n’est pas anodine, elle représente environ 8 ans de salaire moyen d’un Colombellois ! C’est beaucoup plus que la croissance des prix du marché de l’immobilier depuis 2006. Dès lors, nous nous permettons de qualifier ce type d’opération immobilière comme une bonne opportunité commerciale pour l’heureux propriétaire. On ne comprend pas votre désaccord ! Cette opération financière n’a rien de malhonnête, mais nous étions seulement très étonnés que l’idée d’étudier un projet intégrant une proposition d’opportunité équivalente aux locataires de la rue Pasteur ne puisse pas envisagée. En toute sincérité, nous l’affirmons haut et fort, nous n’accusons personne d’être malhonnête, d’abus de biens ou de trafic d’influence. Nous regrettons toute mauvaise interprétation.
Evidemment, si la révélation publique de ce fait avait blessé une personne, nous aurions pu en parler sereinement et définir une communication commune pour dépassionner le débat. Nous sommes ouverts au dialogue et au progrès : notre main est toujours tendue. Votre méthode que vous pensez être du type « loi du Taillon », au travers de votre lettre, nous oblige à nous étendre sur le sujet, faire une réponse, et peut être entretenir ou aviver des frustrassions sans intérêt. Evidemment, due à votre communication publique, nous ferons une réponse diffusée à votre lettre ouverte, mais pensez-vous vraiment que grâce à vos attaques personnelles, vous permettez de faire avancer le débat sur les logements de la rue Pasteur ? Ne devez-vous pas des explications aux locataires, que vous venez d’impliquer malgré eux à des imbroglios diffamatoires ?
Monsieur le maire, nous sommes étonnés que vous disiez ne pas savoir que l’estimation des services des domaines ne se repose pas exactement sur les mêmes critères que les agents immobiliers et le marché de l’immobilier. Nous vous proposons de faire effectuer une estimation par un agent immobilier et de comparer les chiffres. Dans votre lettre ouverte, vous citez le terrain acheté à la commune par monsieur Civita en 1999. A titre d’exemple, et en toute franchise et honnêteté, monsieur Civita peut vous affirmer que le prix de ce terrain avait été cédé à un prix relativement compétitif, et en plus la municipalité a été bénéficiaire sur ce dossier. C’est pourquoi, monsieur Civita désire que de mêmes opportunités soient proposées à tous les Colombellois. Il s’agit de notre principe d’égalité et d’équité. A priori, cela vous choque et vous ne le partagez pas !
Monsieur Sueur, donc en conclusion, nous vous conseillons plus de sérieux dans votre communication. Nous ne sommes plus ni dans la campagne électorale où la passion pouvait parfois prendre le dessus, ni dans une cour d’école « vous vous sentez agressé, alors vous essayez de vous venger en distribuant des coups de pied dans tous les sens». Nous trouvons ceci plutôt comique et même ridicule, mais, Monsieur Sueur, nous vous rappelons que vous a été élu maire et il vous faut prendre de la hauteur et élever le débat, et non pas l’abaisser ! Utilisez la raison, replaçons nous dans un dialogue entre adultes."
Nous ne comprenons pas très bien l'origine de votre comportement et de votre courroux. En effet, nous citons un fait : l'achat des dits appartements peut effectivement constituer "une bonne opportunité commerciale" pour les acquéreurs potentiels, et de citer, une cession effectuée à un des élus de l'actuelle majorité, sans le nommer et sans polémiquer. Nous nous voulons factuels, sans aucun esprit polémique et en aucun cas nous ne tenions à mettre en cause la probité de qui que se soit. Personne ne peut contester que cette cession ait eu lieu, et que l’acquéreur est membre de votre groupe politique au sein du conseil municipal. Evidemment, vous pouvez trouver beaucoup d’excuses et d’explications, mais arrêtons nous aux faits et uniquement aux faits. Comment pouvez-vous clamer que citer ce fait, est tenir « des propos qui sont intolérables car ils mettent en cause la probité de ceux qu’ils désignent. Des propos qui sont inqualifiables (sauf sur le plan pénal) et qui relèvent de la dénonciation calomnieuse ou de la diffamation ». Votre analyse est très étrange.
Dans votre réponse, monsieur le maire vous vilipendez les élus du groupe en les citant nommément ce qui manque manifestement de courtoisie sinon de sang froid, gardez vous de tout débordement épistolaire. Sachez que si la procédure d'un dialogue compétitif entre les différents bailleurs avait été retenue ou qu’une étude de différents scenarii avait été publiée, il n'y aurait eu aucun déçu et le bon sens l'aurait emporté : le meilleur choix aurait été démontré et serait incontestable. Pour reprendre des propos tenus dans un autre projet de l'agglomération, sachez Monsieur le Maire que le Groupe Colombelles Energie Nouvelle "n'est pas contre le principe envisagé, mais n'accepte pas les méthodes où l'on bafoue le droit". Nous avons une démarche constructive et nous n’allons surtout pas rentrer dans votre jeu malsain. Nous vous laissons seul avec vos tentatives de traitement de nos différents points de vue par une gestion du type « cour d’école ». Nous ne rentrerons surtout pas dans votre monologue basé sur l’infamie ou le procès d’intention. Que voulez faire croire ? Vous citez un de nos engagements électoraux, nous vous en rappelons que nous en avions un autre, « notre éthique, notre honnêteté et notre exemplarité », et nous vous rappelons que vous n’avez jamais fait les mêmes engagements.
Vous avez envoyé une lettre aux locataires de la rue Pasteur pour leur annoncer le déclenchement du processus de vente des logements suite à la décision du Conseil Municipal. Nous avons voté contre, plus particulièrement contre la méthode et le manque d’ouverture, il nous fallait expliquer notre démarche et nos différences. Impliquez donc les locataires dans la construction des projets et non pas uniquement les consulter pour leur présenter les résultats de vos décisions, en essayant de les persuader que c’était le bon choix. Ne sous-estimez pas les capacités de réflexion des Colombellois, vous n’avez pas le monopole de la Vérité et de la Connaissance. Néanmoins, nous vous félicitons d’avoir retenu certains de nos points que vous avez évoqués lors de la réunion du 1er octobre avec les locataires de la rue Pasteur. Malheureusement, vous avez pris soin de ne pas nous inviter, nous les élus de l’opposition, et Mme Le Bacq étaient en déplacement.
Concernant, le membre de la majorité qui a eu le droit à l’achat de son logement, étant donné que vous voulez épiloguer sur ce sujet, ce que nous ne souhaitions pas, nous allons vous donner plus d’explications et éviter vos mauvaises interprétations. Ce logement a été vendu 155 000 € en 2006. Ce logement peut être estimé aujourd’hui à une valeur d’environ 250 000 € sur le marché immobilier. Donc, en seulement 2 ans, cela représente une plus-value patrimoniale de 100 000 € pour son propriétaire. Cette somme n’est pas anodine, elle représente environ 8 ans de salaire moyen d’un Colombellois ! C’est beaucoup plus que la croissance des prix du marché de l’immobilier depuis 2006. Dès lors, nous nous permettons de qualifier ce type d’opération immobilière comme une bonne opportunité commerciale pour l’heureux propriétaire. On ne comprend pas votre désaccord ! Cette opération financière n’a rien de malhonnête, mais nous étions seulement très étonnés que l’idée d’étudier un projet intégrant une proposition d’opportunité équivalente aux locataires de la rue Pasteur ne puisse pas envisagée. En toute sincérité, nous l’affirmons haut et fort, nous n’accusons personne d’être malhonnête, d’abus de biens ou de trafic d’influence. Nous regrettons toute mauvaise interprétation.
Evidemment, si la révélation publique de ce fait avait blessé une personne, nous aurions pu en parler sereinement et définir une communication commune pour dépassionner le débat. Nous sommes ouverts au dialogue et au progrès : notre main est toujours tendue. Votre méthode que vous pensez être du type « loi du Taillon », au travers de votre lettre, nous oblige à nous étendre sur le sujet, faire une réponse, et peut être entretenir ou aviver des frustrassions sans intérêt. Evidemment, due à votre communication publique, nous ferons une réponse diffusée à votre lettre ouverte, mais pensez-vous vraiment que grâce à vos attaques personnelles, vous permettez de faire avancer le débat sur les logements de la rue Pasteur ? Ne devez-vous pas des explications aux locataires, que vous venez d’impliquer malgré eux à des imbroglios diffamatoires ?
Monsieur le maire, nous sommes étonnés que vous disiez ne pas savoir que l’estimation des services des domaines ne se repose pas exactement sur les mêmes critères que les agents immobiliers et le marché de l’immobilier. Nous vous proposons de faire effectuer une estimation par un agent immobilier et de comparer les chiffres. Dans votre lettre ouverte, vous citez le terrain acheté à la commune par monsieur Civita en 1999. A titre d’exemple, et en toute franchise et honnêteté, monsieur Civita peut vous affirmer que le prix de ce terrain avait été cédé à un prix relativement compétitif, et en plus la municipalité a été bénéficiaire sur ce dossier. C’est pourquoi, monsieur Civita désire que de mêmes opportunités soient proposées à tous les Colombellois. Il s’agit de notre principe d’égalité et d’équité. A priori, cela vous choque et vous ne le partagez pas !
Monsieur Sueur, donc en conclusion, nous vous conseillons plus de sérieux dans votre communication. Nous ne sommes plus ni dans la campagne électorale où la passion pouvait parfois prendre le dessus, ni dans une cour d’école « vous vous sentez agressé, alors vous essayez de vous venger en distribuant des coups de pied dans tous les sens». Nous trouvons ceci plutôt comique et même ridicule, mais, Monsieur Sueur, nous vous rappelons que vous a été élu maire et il vous faut prendre de la hauteur et élever le débat, et non pas l’abaisser ! Utilisez la raison, replaçons nous dans un dialogue entre adultes."