mardi 5 mai 2009

Editorial du 4 mai 2009

Quelle est la finalité d’un bulletin municipal ? En principe, de proposer aux habitants un résumé des dernières informations ayant trait à la vie et à l’activité de la commune. Or, en ce qui concerne les 3 numéros édités depuis le renouvellement de l’équipe municipale, force est de constater qu’ils s’apparentent à une tribune politique orientée, sans compter les articles d’expression des groupes politiques de la majorité qui ne sont, ni plus ni moins, une publication support des partis représentés. Même s’il se veut modéré et déclare ne pas vouloir polémiquer, le premier édile ne manque pas, dans chacun de ses éditoriaux, de fustiger l’action gouvernementale comme peut le faire un chef de parti. Au fil des bulletins, le groupe socialiste nous a livré une chronique des péripéties de leur parti. L’autre groupe de la majorité s’efforce d’établir un parallèle entre l’actualité nationale et ses supposées ou prétendues répercutions au niveau communal.
La majorité municipale excelle plus dans l’art épistolaire que dans la controverse, sinon la discussion. En effet lors du débat d’orientation budgétaire il a été navrant de constater que le débat n’a pas eu lieu, seuls les élus de Colombelles Energie Nouvelle ont questionné le maire sur l’évolution de la masse salariale et le financement du budget sport. La Majorité municipale s’est montrée passive, faisant preuve d’une discipline quasiment de parti, sinon de résignation.
Malgré un contexte de crise économique et de baisse du pouvoir d’achat, la majorité municipale a décidé que suite à l’augmentation de la fiscalité locale (+2,5% de la base d’imposition malgré les taux constants), l’argent dégagé ne servira qu’à accroître les dépenses. A cela, il faut ajouter le nouvel impôt de l’agglo qui finance une hausse de 35% de l’enveloppe d’indemnisation de ses élus et des projets pas toujours en phase avec notre quotidien ! A nouveau, les Colombellois verront les impôts locaux augmenter en fin d’année. Nous préférons une maîtrise des dépenses et une réduction de la fiscalité.
Parmi les dépenses municipales, nous voyons que la majorité subventionne systématiquement, depuis de nombreuses années, moult associations pour lesquelles l’intérêt municipal n’est pas prouvé. Pour sortir de ce système de subventionnement opaque, une remise à plat s’impose. Pour plus de transparence, nous avons obtenu une mise en place de critères objectifs d’attribution clairement définis et appliqués.La plupart des communes ont instauré le Service Minimum lors des grèves dans les écoles. Affichant sa bonne volonté quant au respect de la loi auprès des autorités, la majorité demeure incapable de mettre en place ce service. Devons-nous appeler cela de l’incompétence ?